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Guide sur la libération des apports en numéraire

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S'engager dans la création d'une entreprise implique une myriade de considérations, dont l'une des plus cruciales est sans doute celle des apports en numéraire. Ce sont ces injections de liquidités qui constituent le capital social de votre société, une fondation solide sur laquelle bâtir votre vision entrepreneuriale. Or, selon la structure juridique de votre société, il existe des directives spécifiques relatives à la libération et au versement de ces apports.
Vous vous demandez peut-être comment naviguer dans ce labyrinthe de règlements ? Pas de panique ! Ce guide est là pour vous éclairer, pour vous aider à comprendre ce qui peut paraître complexe. Nous allons démystifier ensemble tout ce que vous devez savoir sur la libération des apports en numéraire. Un périple passionnant nous attend, alors préparez-vous à déchiffrer les secrets de la finance d'entreprise.



Libération des apports en numéraire : la spécificité des SARL et des sociétés par actions

Le cas des SARL et EURL

Dans le cadre de l'établissement d'une société à responsabilité limitée (SARL) ou d'une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL), les associés sont tenus de respecter certaines conditions spécifiques en ce qui concerne la libération des apports en numéraire. En particulier, ils doivent libérer au moins un cinquième du montant total de leur apport en numéraire. C'est une étape qui a généralement lieu juste après la signature du projet de statuts.

Les sociétés par actions : SAS, SASU, SA...

Pour ceux qui choisissent de créer une société par actions comme une société par actions simplifiée (SAS), une SASU ou une société anonyme (SA), les règles sont légèrement différentes. Dans ces cas, les associés doivent libérer au moins la moitié du montant total de leur apport en numéraire.
Ces deux approches peuvent sembler nuancées, mais elles ont un impact significatif sur la structuration financière de votre entreprise. Il est donc essentiel de comprendre ces différences avant de franchir le pas.

L’importance de la planification financière

La gestion appropriée des apports en numéraire est plus qu'un simple exercice comptable. Il s'agit d'un aspect essentiel de la planification financière de votre entreprise. Un apport en numéraire mal géré peut avoir des conséquences néfastes sur la santé financière de votre entreprise. Par conséquent, une planification minutieuse et une compréhension claire des règles sont indispensables.

Le cas des SNC et des sociétés civiles : Un régime particulier

Les sociétés en nom collectif (SNC) et les sociétés civiles sont uniques en ce sens qu'elles ne sont pas soumises à des règles particulières concernant la libération des apports en numéraire. Les associés ont le pouvoir de déterminer librement les modalités de libération dans les statuts. C'est une caractéristique qui découle de la nature de ces types de sociétés, où les associés sont responsables de manière illimitée pour les dettes sociales avec l'ensemble de leurs biens.

Récapitulatif des règles de libération

Pour les SARL, au moins un cinquième (20%) des apports doit être libéré lors de la constitution de la société. Le solde doit ensuite être libéré dans les 5 ans qui suivent l'immatriculation de la société.
Dans le cas des sociétés par actions, le seuil est plus élevé. Au moins la moitié (50%) des apports doit être libérée lors de la constitution de la société. Comme pour les SARL, le solde doit être libéré dans les 5 ans qui suivent l'immatriculation de la société.

SNC et sociétés civiles

Comme mentionné précédemment, les SNC et les sociétés civiles jouissent d'une plus grande flexibilité. La libération des apports en numéraire est déterminée librement dans les statuts par les associés. Il n'y a pas de règles strictes à suivre, ce qui donne aux associés plus de liberté pour organiser leur stratégie financière.
Comprendre ces règles est crucial pour toute personne qui envisage de créer une entreprise. Chaque type de société a ses propres caractéristiques et exigences, et choisir le bon peut avoir un impact significatif sur la réussite de votre entreprise.

Libération du solde : déblocage partiel et total

Dans les SARL et sociétés par actions

Concernant les SARL et les sociétés par actions, la libération du solde des apports en numéraire n'est pas toujours une affaire de tout ou rien. Parfois, les associés choisissent de ne libérer qu'une partie de leurs apports initiaux lors de la constitution de la société, laissant le reste à libérer ultérieurement. Cette approche présente l'avantage de la flexibilité, permettant aux associés de s'adapter aux conditions changeantes du marché et de l'entreprise.
Cependant, cette flexibilité a ses limites. Les associés ont un délai maximum de 5 ans pour libérer le surplus. Et ce sont les dirigeants de la société qui sont chargés de faire appel aux fonds pour le versement du solde.

Le cas des SNC et sociétés civiles

Les SNC et les sociétés civiles, en revanche, offrent une plus grande liberté dans la gestion des apports en numéraire. Dans ces types de sociétés, les associés ont la possibilité d'organiser librement le versement des apports en numéraire selon les dispositions des statuts. Cela leur offre une plus grande marge de manœuvre pour adapter leur stratégie financière aux besoins spécifiques de l'entreprise.

Quand la procédure collective entre en jeu

Lorsqu'une société est soumise à une procédure collective - que ce soit une sauvegarde, un redressement ou une liquidation - les règles changent. Si les apports en numéraire n'ont pas été totalement libérés à ce moment, le jugement d'ouverture de la procédure rend immédiatement exigible le montant non libéré. Les associés disposent alors d'un délai de 30 jours à compter de la mise en demeure pour libérer le solde du capital social.

Formalités pour la libération des apports en numéraire

SARL et sociétés par actions : un processus réglementé

Pour les SARL et les sociétés par actions, la libération des apports est une procédure qui se déroule généralement avant la signature des statuts. Les fonds sont versés à un dépositaire, qui peut être une banque ou un notaire, selon la préférence des associés.
Les versements peuvent être effectués de diverses manières : en espèces, par chèque ou par virement. Une fois que tous les associés ont honoré leurs engagements, le dépositaire délivre un certificat aux fondateurs de la société. Ce document est essentiel car il atteste de la libération des apports et est souvent requis lors de la constitution officielle de la société.

SNC et sociétés civiles : une plus grande souplesse

Dans le cas des SNC et des sociétés civiles, les choses sont un peu différentes. Il n'y a pas de formalité spécifique à respecter pour la libération des apports en numéraire. Cela offre aux associés une plus grande flexibilité et leur permet de gérer leurs finances de manière plus autonome.

Conséquences d'un défaut de libération

La non-libération des apports en numéraire par un associé n'est pas sans conséquences. D'abord et avant tout, l'associé en question est tenu de payer des intérêts sur la somme due, soit au taux légal, soit au taux fixé par les statuts. Si la société subit un préjudice du fait de ce défaut de libération, l'associé peut également être condamné à verser des dommages-intérêts.
Les dispositions des articles R.123-150 et R.123-152 du code de commerce prévoit que les greffiers, le GIE INFOGREFFE et l'Institut national de la propriété industrielle, sont seuls habilités à délivrer les extraits Kbis et plus généralement les certificats, copies ou extraits des inscriptions portées au registre et actes déposés en annexe. Cette délivrance intervient à un tarif réglementé unitaire fixé par l'arrêté du 28 février 2020 fixant les tarifs réglementés des greffiers des tribunaux de commerce 2,69 euros et peut être réalisée par voie dématérialisée via le site du Greffe pour un montant de 3,37 euros. Service-Kbis.com offre uniquement une prestation commerciale d'intermédiaire.

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